Hors de moi_Claire Marin
« Comprendre permet-il de guérir ? (…) Je n’ai pas besoin de comprendre (…) Pourquoi expliquer si on est incapable de répondre à la seule question qui compte : pourquoi nous, pourquoi maintenant, pourquoi tout court. »
« La maladie de compagnie » croise le marathon métastatique. Confondre dissoudre. Le corps n’est plus le même et pourtant la vie poursuit. Il est question ici d’une maladie auto immune qui grignote qui déchéance qui martyrise le quotidien dératisé. Je ne suis pas là je suis ailleurs et pourtant je retrouve des similitudes parce que la maladie transperce provoque un accro limite mais les mots justes rassurent les autres tentent ils vain « parce que dire ne sert à rien, parfois même nous dessert. Parce que la parole est toujours en retard sur le mal, malhabile, inadéquate. La parole le dénature, transformant le cri inarticulé en sons maîtrisés. Cette maîtrise est déjà, autre chose. Comment contenir dans le sens ce qui n’en a pas. Comment prétendre asservir la souffrance à la construction logique d’une phrase. » et sous la chimie de trouver l'échappatoire un temps à réguler à réapprivoiser le corps ne sera plus jamais le même l’œil sait l’œil pense l'œil dit fais avec et crois fort que. Sinon y a plus qu’à flinguer l'avenir. Alors le je crois et réagence la vie pour qu’elle plaise malgré en taisant le conditionnel qui toque à l’oreille.
Allia_2008_128 p
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