Reste_Adeline Dieudonné


 


Des lettres amorcent disparition
la trahison banale
"Et tout ce qu’on aimerait se faire croire"
alors l’invention des jours meilleurs le repoussoir peau grise
figée infidèle
s'extraire

ne plus être celle qu’on attend demande l’allant
à la chasse à l’oblitération
des M inconnus se succèdent à la barre
des femmes en action et l’eau de tout avaler dans son ombre
le corps froid blesse
reste à écrire la légitimité sans trop blesser
au fond du lac des corps
et l’insouciance de dégueuler autour ce qui est définitivement mort
l’amour veut vivre et raconte des histoires au goulot
un hurlement à travers brouillard

l’univers est clos
l’homme mort a mis des mots sur les autres et leurs comportements abusifs l’homme mort était salutaire il ne peut pas disparaître.
elle se raconte elle explique elle se justifie?
d’une femme a une autre les vies souterraines exploitées jusqu’à la bonne rencontre de celle qui explose de calme en corps
M a gommer la fille en short déficiente

a aider

a donner forme
quand la fin pointe il faut apprendre à pardonner

au monde qui dévore les amours
réattribuer la vie par numéro
en décomposant la lumière

des dents sous peau comblent l’absence et se transforme en ultime demeure


une morgue vivifiante chez cet autrice mélange de ténèbres d’action réaction et d’écriture salutelle tranche dans le tas de corps d’émotions et creuse en boue

La vraie vie m’avait beaucoup plut, le grinçant de l’autrice est toujours vif, un roman dérangeant mais très fort qui capte avec rudesse l’ambivalence des êtres. 




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