Maison racine
Rêver une maison racine. On y
toucherait les contours, du bout des yeux. Il suffirait d’éteindre la lumière
et attendre. Les odeurs tenaces, familières, agréables. Seulement ? Le palper,
rugueux du crépis, froid des poignées, démasqué par les bords. Une maison
contenance, sommeil, accueil. Les années embelliraient sa capacité à rire, envelopper. Elle conserverait chute, cri, tendresse. Elle abriterait les secrets que l’on
clament, cachent, soumets aux arbres qui peuplent son autour. Autour
il y aurait du vert, du brun, des racines, et des troncs morts qui recueillent,
ce que l’on ne peut plus dire ; plus vivre; plus.
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