Rien n’est noir_Claire Berest
Je ne
suis pas exactement sensible à la peinture de Frida Kalho je reconnais
l’exactitude des visages l’impasse figée des yeux. Sa vie enivre
donne des ailes et déchire pourtant. Cette liberté conquise dans ce corps si
douloureux émeut. L’amour explosif d’avec Diego l’absence d’abandon de désir
malgré le corps loque le corps poids instille la puissance.
Frida
est une femme debout malgré les drames. Elle se moque de l’œil de tous les
autres du moment que celui de Diego reste en main. Elle jouit et déchire elle
est une évidence d’éducation décalé qui la pousse à l’émancipation elle est un
destin fascinant et parfois triste la vie à l’étonnement vibrant.
Je ne
suis pas sensible à la peinture de Frida mais sa vie quémande attention et
Claire Berest a su transcrire en fiction le récit craquelé de la femme,
l’amante, la peintre. J’avais déjà bcp aimé Gabriële des sœurs Berest, la
langue est précise, poétique, elle réaffirme la beauté des souffles. J’aime
beaucoup cette autrice pour ce qu’elle sait rendre de lumineux aux vies de
femmes artistes, comme une évidence qui coule en mots.
Commentaires
Enregistrer un commentaire